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Ancora Le Monde, dopo l'annuncio del nuovo sciopero del 4 aprile, le manifestazioni spontanee e l'incognita della promulgazione o del rinvio alle camere da parte di Chirac:


En Italie, la flexibilité de l'emploi est aussi une réalité depuis la loi Treu de 1997, introduite par le gouvernement Prodi. Elle a été renforcée en 2003 sous le gouvernement Berlusconi par la loi Biagi que le centre gauche aimerait, sinon annuler, du moins "aménager" en cas de victoire aux élections législatives des 9 et 10 avril. Ce texte met à la disposition des employeurs une panoplie de contrats de travail à durée déterminée et avec une faible protection sociale. Au point que 70 % des emplois créés en 2005 l'ont été de manière précaire. Du coup, les manifestations en France contre le CPE trouvent un écho important en Italie. La précarité, notamment chez les jeunes, est devenue un thème de campagne électorale. "C'est le même mal-être qu'on retrouve chez les jeunes Italiens, a commenté Romano Prodi, jeudi 30 mars devant la presse étrangère à Rome. "En Italie comme en France, pour la première fois depuis la fin de la guerre, les jeunes ont peur d'être plus pauvres que la génération qui les a précédés", a ajouté le leader de la coalition de centre gauche, qui voudrait encourager les embauches à durée indéterminée en taxant plus fort le travail à durée déterminée.